Protection de la biodiversité

En partenariat avec les associations locales, retrouvez plusieurs astuces pour bien accueillir et protéger la biodiversité dans vos jardins et dans notre ville.

Installer des nichoirs dans son jardin, voici un beau programme qui vous ravira par la magie de leur présence et les pourvoira en site de nidification lorsque l’environnement en est carencé. Toutefois, offrir le gite lorsque le couvert est absent est dénué de sens, aussi devra-t-on veiller à ce que le milieu soit nourricier en insectes, en graines et en baies. Ce qui implique et nous en revenons toujours là, à avoir un jardin riche de biodiversité.

A chacun son nichoir : Accenteur mouchet, Bergeronnette grise, Bergeronnette des ruisseau, Chouette chevêche, Chouette effraie, Chouette hulotte, Gobe moche noir, Gobe moche gris, Grimpereau des bois, Hirondelle rustique, Hirondelle de fenêtre, Huppe fasciée, Mésange bleue, Mésange boréale, Mésange huppée, Mésange noire, Mésange nonette, Moineau domestique, Petit-duc scops, Pic épeiche, Pic épeichette, Pic vert, Roitelet, Rouge-gorge, Rouge queue noir, Rouge queue à front blanc, Sitelle torchepot, Troglodyte mignon… Toutes ces espèces peuvent occuper des nichoirs : qui allez-vous accueillir ?

Les mésanges bleues et charbonnières sont trop souvent favorisées au détriments des autres. Pensez diversité, variez les modèles afin d’accueillir différentes espèces et respectez les hauteurs de nidification de chacune d’elles. Informez-vous sur les espèces vulnérables qui seraient susceptibles de séjourner dans votre jardin, voyez les espèces présentes dans les environs et celles que vous pourriez accueillir.

Pour découvrir tous ces éléments, Jardi Vert Cité vous propose un article sur le sujet dont voici les principaux thèmes :
Commençons par les bases et qu’est-ce qu’un nichoir ?  –  Des impératifs communs à toutes les espèces  –  Les matériaux  –  La conception  –  Choisir le bon endroit  –  La fixation  –  Combien de nichoirs ?  –  Quelques distances de sécurité entre une même espèce de passereaux  –  Les différents types de nichoirs  –  A chacun son étage  –  Quand les installer ?  –  L’hygiène et l’entretien .

La nature nous fait de précieux cadeaux et nous en méprisons certains par méconnaissance. Parlons de la plante sauvage la plus connue, le pissenlit (Taraxacum officinale) car il est aussi bénéfique pour tous.

Tout d’abord, c’est une des premières fleuraisons mellifères de l’année, ce qui la rend incontournable au sortir de l’hiver. Ensuite, ses pétales et ses graines ont une grande valeur nutritive : plus de protéines, de lipides et de substances antioxydants que la plupart des légumes. C’est le plus riche et l’un des rares végétaux à apporter les indispensables caroténoïdes à nos passereaux.

De quoi reprendre des forces pour des passereaux granivores alors que la période de nidification commence. Quelques oiseaux comme le bouvreuil pivoine, le chardonneret élégant, la linotte mélodieuse, et les moineaux, mais aussi les bruants, le pinson, le tarin des aulnes et le verdier s’en sustentent. Rappelons que sur ces 8 espèces, 4 sont particulièrement fragilisées.

Du printemps jusqu’aux gelées, le pissenlit est une valeur sure, un de ces poids lourds de la biodiversité. Alors, laissez, tout au moins, une partie de vos pelouses se teinter de taches jaunes où toute une vie festoiera de ce véritable cadeau de la nature.

Le pissenlit est également excellent pour nous. Consommée depuis l’antiquité, toute la plante est comestible. L’amertume de ses racines et des feuilles témoignent de ses propriétés dépuratives, elle est donc médicinale. Soupe, salade ou infusion de feuilles et de racines feront une excellente cure au printemps. Elles sont tonifiantes, stomachiques, dépuratives, laxatives et diurétiques. Au jardin, en plus de vous informer sur la santé du sol, le pissenlit est votre allié au potager et au verger.

En conclusion, comme vous pouvez le constater, ce végétal foisonne de bienfaits pour le vivant. Cela mérite de remettre notre regard en question. A l’heure où nous perdons nos insectes, où nos abeilles sauvages se meurent des pesticides et du manque de fleurs natives et où nos oiseaux sont tout aussi malmenés … Préserver des adventices, (dont le précieux pissenlit) est une des démarches responsables parmi les plus simples et plus efficaces que nous puissions adopter pour la préservation de la biodiversité. Apprenons à voir à travers le regard de la biodiversité … La nature vous montre le chemin.

Cet article est un résumé d’un travail complet que vous pouvez lire sur le site de Jardi Vert Cité.

Tel qu’il est pratiqué, le nourrissage des oiseaux fait plus de mal que de bien. L’intention est toujours bonne mais les effets sur les oiseaux peuvent être négatifs. En partenariat avec l’association Jardi Vert Cité, découvrez comment mieux accueillir les oiseaux dans vos jardins !

En hiver, les oiseaux sont en stress oxydatif car ils dépensent plus d’énergie pour rechercher de la nourriture. L’aide aux mangeoires est sensée les aider, cependant les boules de graisses du commerce augmentent leur stress oxydatif (composées de mauvaises graisses polyinsaturées et de conservateurs néfastes pour leurs organismes) et les mélanges de graines mal composés et de mauvaise qualité. Les conclusions scientifiques révèlent une moins bonne qualité énergétique des œufs, fragilité des oisillons, l’affaiblissement des reproducteurs qui viennent aux mangeoires…

Que donner aux mangeoires ? Les oiseaux ont besoin de graines riches en anti-oxydants (caroténoïdes précurseurs de la vitamine A, et vitamine E), d’aliments non traités et de diversité afin de ne créer aucune carence. Si vous achetez des mélanges de graines du commerce, soyez vigilants quant à leur provenance et à la composition du mélange (pas trop de maïs et pas de blé).

Afin d’améliorer les mélanges, vous pouvez y rajouter des graines non traitées. Privilégiez des ajouts de sarrasin, d’avoine, d’amarante, de millet et de tournesol noir qui correspondent à la majorité des espèces ; carthame des teinturiers (ou faux safran), chènevis et tournesol strié peuvent également s’y ajouter, de même que des noix et noisettes concassées.

Ce qu’il ne faut pas donner. De même que pour les humains, plusieurs aliments s’apparentent à de la mal bouffe pour les oiseaux : tous les aliments transformés, le sel (entraine des dysfonctions physiologiques et cérébraux), les aliments sucrés autres que les fruits frais (ne pas donner de fruits secs), les produits laitiers (les oiseaux sont intolérants au lactose), les graisses animales (suif, saindoux, lard, beurre et fromage) et hydrogénées (margarines), le pain et ses dérivés, les aliments déshydratés, les flocons et bouillies de céréale, les cacahuètes, les pommes de terre, l’avocat, le riz, la noix de coco, le chocolat, le cacao …

Bien choisir et aménager sa mangeoire. Une mangeoire à plateau avec un toit couvrant protègera les graines de la pluie et conviendra à un large éventail d’espèces. Un « poste de nourrissage » peut être constitué de différentes mangeoires espacées d’au moins 2,5 mètres afin de limiter les éventuelles épidémies et les disputes. Cherchez le bon emplacement à l’abri des prédateurs, du vent et des intempéries, exposé du sud-est au sud-ouest, en dehors des lieux de passage et à bonne distance des nichoirs.

Un bon nourrissage se fait avec des apports être réguliers et l’interruption doit être graduelle. Les oiseaux aiment et ont besoin d’eau pour se désaltérer, mais aussi se baigner (profondeur maximale de 5cm). Rappelez-vous aussi qu’un jardin végétalisé et nourricier en toute saison sera la meilleure aide pérenne et respectueuse que vous puissiez leur apporter.

Parer les risques sanitaires. Les oiseaux sont très sensibles aux infections et aux intoxications alimentaires provoquées par les moisissures et certaines bactéries qui entrainent des intoxications alimentaires et des maladies souvent mortelles. L’entretien des mangeoires et bains d’oiseaux est primordial car ils favorisent la transmission de pathogènes. La LPO conseille même de ramasser les graines tombées au sol. Conservez les aliments à l’abri de la lumière et de l’air dans une boite hermétique.

Cet article est un résumé d’un travail complet que vous pouvez lire sur le site de Jardi Vert Cité.